mercredi 26 décembre 2018

604 : Recherche documentaire

Petit jeu avec les étudiants pour rendre la recherche documentaire plus ludique !

Vous devez donc identifier puis télécharger 10 articles sur les expériences de mort imminente

L'identification peut poser souci quand on ne se souvient plus bien du nom de l'auteur, alors il faut parfois utiliser des astuces tels que :
- faire des recherches avec des opérateurs pour utiliser les informations déjà en votre possession et compléter la référence (n°1, n°5, n°6)
- consultez les bibliographies des articles pertinents (n°2)
- allez directement à la revue en question et faire une recherche dans ses tables des matières (n°3)
- utilisez les mots-clefs de l'article (n°8)
- La notoriété d'un article est indiqué par un indicateur bibliométrique : le nombre de fois qu'il est cité. Il apparaît alors plus facilement quand on tape les mots-clefs d'une thématique sur un moteur de recherche (n°10).

Dans un monde idéal, toutes les productions scientifiques sont également accessibles. Ici vous allez être confrontés aux soucis quotidiens de la recherche documentaire et y remédier uniquement par les voies légales. Pour bien télécharger les articles, quelques astuces :
- un 4e de couverture, cela se trouve facilement. Parfois les éditeurs offrent des bouts de livres ou se les font numériser de force... (n°1)
- il existe des renvois numériques des articles qui se citent entre-eux. Et certaines revues ont opté pour un système d'auteur-payeur qui permet leur libre accès en ligne, avec un icône pour le téléchargement en PDF (n°2)
- la BNF offre une mine d'or pour les chercheurs. Mais le système pour télécharger l'extrait qui nous intéresse est un peu fastidieux : mieux vaut voir grand que petit (n°3)
- certaines revues sont difficilement accessibles, mais parfois rien ne vaut de demander aux auteurs eux-mêmes ! (n°4)
- les revues en ligne et gratuites sont d'excellentes initiatives. Mais les problèmes de format et d'indexation compliquent un peu les choses : persévérance ! 
- les enseignants-chercheurs de l'UL ont l'obligation légale de mettre leurs productions dans des archives ouvertes, sous forme d'article en format pré-publication. Chaque laboratoire possède sa propre page ! (n°6)
- Les portails pour les revues sont nombreux. L'UL dispose d'un outil pour faciliter la recherche de documents. En tapant les bons mots-clefs et en utilisant des opérateurs (dans la barre de recherche puis dans la marge), on filtre les bons résultats (n°7)
- Les mots-clefs sont des descripteurs qui font partie des méta-données d'un article, et facilitent leur accès dans les moteurs de recherche génériques. Il est important de bien les choisir ! (n°8)
- Les réseaux sociaux pour chercheurs n'offrent pas toutes les garanties des services officielles, mais ils permettent certains échanges intéressants (n°9)
- Les articles avec une plus grande notoriété sont souvent facilement accessibles (n°10)

Suite du jeu (2019-2020) :
- La nouvelle norme bibliographique en France répartit les publications par quartiles (de Q1 pour les meilleures à Q4) selon un calcul de leur facteur d'impact, le SRJ. Certaines revues sont non-indexées (NI), parfois parce qu'elles sont trop jeunes, trop vieilles, trop irrégulières ou qu'elles n'ont pas fait la démarche d'indexation. Regardez-bien les étiquettes, elles se répartissent exactement ! (n°11)
- Il y a des revues généralistes sur la mort et les soins palliatifs, et des revues plus spécialisées sur les expériences étranges autour de la mort. Pour un chercheur, il est important que son étude soit lue, citée et valorisée, ce qui peut l'amener à identifier comparer les revues auxquelles soumettre son travail. Il classe donc ces revues ciblées selon un indicateur de leur facteur d'impact et tente de soumettre à la plus élevée puis aux autres (n°12).
- L'Université de Lorraine a mis en place un "Truc et astuces" qui permet d'éviter la fastidieuse manipulation pour passer outre les murs électroniques des revues. La mise en place est technique, mais ensuite on gagne un temps fou avec un sésame en un clic (n°13).
- Les revues de vulgarisation peuvent être de très bonne qualité. C'est notamment le cas en anglais, avec des revues mi-papier mi-numérique qui permettent à des chercheurs reconnus de publier des blogs bien rédigés sur les sujets de leur choix, auxquels la plateforme donne ensuite une forte visibilité. Un sujet marginal comme les EMI y trouve tout à fait sa place, selon des points de vue hétérogènes ! (n°14)
- Wikipédia est une mine d'or pour certains sujets, mais selon les pays et le niveau de controverses, cela peut devenir une source à éviter. Pour contrer certains effets pervers de Wikipédia, des encyclopédies alternatives reprennent le principe premier de l'encyclopédie : demander à de véritables experts de contribuer à transmettre leur savoir. C'est le choix fait par la Society for Psychical Research suite à la réception d'un legs important. Et on peut voir que des aspects négligés par l'un sont considérés comme essentiels dans l'autre. (n°15)
- Il est important de repérer les chercheurs les plus influents dans un domaine, qu'il est inévitable de citer. Plusieurs indicateurs bibliométriques permettent de les classer, avec plus ou moins d'avantages. Il est important de s'y initier, même si tous les chercheurs ne se sont pas inscrits pour être ainsi évalués (n°16-17). Astuce : si vous ne reconnaissez pas une personne sur une photo, Google le peut pour vous !
- Quand on veut suivre l'actualité d'un domaine, on procède à une veille documentaire. Internet permet d'établir un système d'alerte automatique et numérique, qui remplace les sociétés payées pour découper des bouts de journaux de jadis ! (n°18)
- Parfois, même quand l'université a des abonnements et que le texte est publié en ligne, il reste impossible d'y accéder. L'article ici visé est l'une des rares contributions psychanalytiques au sujet des EMI, qui plus est s'appuyant sur un cas clinique et une théorie bionnienne. Il faut parfois recourir à des moyens considérés en France comme illégaux, et donc bloqués par les FAI, mais auxquels le réseau intranet de l'Université permet l'accès ! (n°19)
- YouTube peut faire gagner un temps fou avec une option légèrement dissimulée permettant d'obtenir une transcription, de qualité moyenne et hachée, mais qui donnera un premier aperçu textuel sur une conférence. Avec un texte en anglais, il est alors possible d'obtenir une traduction française approximative avec un autre service en ligne, de manière à se faire une idée de ce qui a été dit ! (n°20)

Voilà, bonne chance pour la suite !